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LES VOLUMES
MOMMY | Volume, latex et textile, Mai 2021
Mon travail est en grande partie tirée de mon histoire. J'évoque par cette pièce le cancer de ma mère. Ici je montre sans vergogne la mutilation, la déformation, la reconstruction suite au cancer du sein. J'ai fais le choix d'intituler ce travail Mommy, en lien avec la maternité (le sein allaitant) et avec mon histoire.
HOMES | Volume, bois et nylon, Décembre 2020
De nombreux déménagements ont rythmé ma vie. Par cette pièce, je tente d'illustrer cette absence de repères et d'unir ces lieux pour en faire un seul et unique bloc. Voici la (les) maison(s) de mon enfance.
REMEMBER | Volume, ampoules en verre, étiquettes, Mai 2021
Et si l'on imaginait que l'on pouvait revivre un souvenir, un moment passé. À travers ce travail, j'imagine pouvoir m'injecter des souvenirs plus ou moins lointains afin de pouvoir les revivre comme je l'ai vécu la première fois. Sans être "détérioré" par la "faiblesse" de ma mémoire et l'interprétation faites par mon inconscient.
RECONSTRUIRE | Volume, céramique brisée et mousse expansive, Juin 2021
Je questionne ici la réparation. De quelle manière une matière brisée peut-elle se reconstruire malgré ses fissures, ses faiblesses, sa fragilité.
Ici après avoir cassé de la vaisselle, je tente de reconstruire une nouvelle identité à ces objets. Leurs fissures deviennent alors leurs forces et leur histoires deviennent leur identité. N'est-ce pas là une métaphore de la vie humaine?
LES PHOTOGRAPHIES
"NOUS SOMMES EN GUERRE" | Photographie, montage photo et prise de vue, Avril 2020
Je me questionne souvent sur la trace, le sillon que notre vie laisse derrière nous. Ici grâce à un travail photographique de tranchées destinées au passage de câblage électrique et aux images d'archives de la première guerre mondiale, je tente de réveiller la mémoire des poilus. Travail réalisé pendant le premier confinement de la crise de la Covid-19, le titre en est la trace.
EN (À) CORPS | Série photographique, morcellement, impression initiale sur papier-calque, noir et blanc, Mai 2021
Projet issue de la collaboration photographique avec Alexandre Racinet.
J'ai pris le parti d'effectuer un travail de recadrage afin de créer une sorte de morcellement de corps à la fois universel et singulier, s'émancipant de tout rapport de sexe ou de genre. Ici seule la peau témoigne de la singularité de l'individu. Son identité, sa particularité, son passé et son histoire. Voici la mienne...
DESERT URBAIN | Photographies en noir et blanc, 2018, Angers
Série photographique réalisée dans le cadre du workshop proposé par Laurent Lafolie et Laurent Millet.
J'imagine une ville où la population l'aurait quittée. Exploration urbaine, captures des paysages désert de la ville.
FANTOMATIQUE | Photographies en pose longue, série, noir et blanc, 2019
"Les fantômes, d'après ce que je sais, il y en a plein la tête des gens, mais ils n'en sortent pas. Chacun amène les siens avec lui et les remporte en partant." - Camille BORDAS
Et si les fantômes existaient ? Nos morts ne sont t'ils plus, ou bien ont t'ils simplement changés de formes?
LES ESTAMPES
LOVE | Estampe, noir et blanc, 2017
Retranscription des images sexualisée du cinéma
Un synopsis assez familier.
JEUNE ET JOLIE | Estampe, noir et rouge, 2017
Extrait du film jeune et jolie, film qui met en image la vie d'une jeune femme et de ses nouvelles experiences.
Durant l'été, alors qu'elle est en vacances au bord de la mer, Isabelle fête ses 17 ans en famille, en présence aussi de la famille de Peter, un proche de ses parents, dont on apprendra plus tard qu'il est l'amant de sa mère. Elle perd sa virginité avec un jeune Allemand, Félix. À son retour à Paris, où elle retrouve le chemin du lycée, elle se livre volontairement et secrètement à la prostitution sous le pseudonyme de Lea.
SALO | Estampe, noir et blanc, 2017
Retranscription d'images sexualisée du cinéma.
En 1943, dans la république fasciste fantoche de Salò, quatre riches notables libertins enlèvent neuf jeunes garçons et neuf jeunes filles de la région pour les emprisonner dans un somptueux palais. Dans ce décor luxueux, les adolescents seront soumis aux plaisirs de leurs geôliers, à leur jouissance sadique de pouvoir exercer une domination totale sur ces jeunes corps, de les soumettent à 120 jours de souffrance en tant qu'esclaves sexuels. Ils les forcent à pratiquer différents types d'orgies, en les torturant physiquement et mentalement, de décider de leurs souffrances, de leur survie ou de leur mort…
Des images mêlant sexe et extrêmes violence.
LES INSTALLATIONS
5 DÉCEMBRE | Installation In-Situ, 5 décembre 2018, pont des Confluences, Angers
Les choses sont parfois soumises à des tensions auxquelles elles tentent de faire face, se reconstruire différemment en acceptant la déformation. Et parfois trouve la seule issue de la rupture. Projet réalisé le 5 décembre 2018. Date importante dans la formation de mon projet artistique, et surtout dans ma vie personnelle.